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06 novembre 2006

Vidéocasts d'auteurs

Interviews d'auteurs en vidéocast sur les rencontres ICC'2006

Interviewer : Denis Failly - NextModernity
Réalisation technique : Franck Dumesnil - Blogperformance

Bernard Girard Bernard Girard
Une révolution du management:
Le modèle Google
MM2 Editions - 2006
Serge Perrine
Intelligence économique et gouvernance compétitive
Collectif - La documentation française - 2006
Christian Marcon
L'intelligence économique
co-écrit avec Nicolas Moinet
Dunod - 2006
 
Aref Jdey
Rss blogs un nouvel outil pour le management
co - écrit avec Jean Claude Morand - M2 Editions - 2006
Jean Michel penalvaJean Michel Penalva
Intelligence collective
Rencontres 2006, Collectif Presses des Mines Paris 2006
Eunika Mercier LaurentEunika Mercier Laurent
Knowledge Economics
Ouvrage collectif en 3 tomes,
Tartu University Press - 2005
Bernard Buisson
Objectif innovation
co-écrit avec Jean-Yves Prax,
Philippe Silberzahn - Dunod - 2006

Stephen Boucher, Martine Royo
Think tanks, cerveaux de la guerre
des idées
Editions du Félin- - 2006

Jean Claude Possin
Intelligence des risques co-écrit
avec Bernard Besson

IFIE - 2006
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19 septembre 2006

La bibliothèque NextModerne se présente




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07 septembre 2006

De l'usage de la métaphore pour penser la connaissance client

Une de mes premiers articles publié en juillet 2003 sur Neteconomie

Sommaire

I - Introduction : du sens de la métaphore
II - Le chaos qui met k.o.
III - Le cantique du quantique
IV - Théorie des catastrophes : La rupture à consommer
V - Perspectives





I - Introduction : du sens de la métaphore

Pensée complexe, transversalités, approche organique et cellulaire des organisations et des processus, postmodernité…, sont les constituants d’une « épistémè » qui peut nous éclairer sur les changements de paradigmes qu’appelle la navigation en environnement incertain.

Pour les boussoles de l’entreprise (décideurs, prospectivistes, Responsables d’études…) ces approches à priori plus « spirituelles » qu’applicatives peuvent être des aides à la réflexion, à la distanciation parfois, des amortisseurs de rupture, des catalyseurs d’anticipation.
L’ hyper - information, l’interactivité, le changement permanent au sein des structures, des processus, des acteurs, des rapports à l’autre et au monde rappellent, nous semble t-il, l’impérieuse nécessité de faire émerger du sens, de l’intelligence, de l’audace dans nos analyses, nos recommandations, nos actions, en un mot : nos pratiques.

La Métaphore - une sorte de « benchmarking » qui s’écoute rai(ré)sonner) inspirée des théories scientifiques peut - être une aide riche d’enseignements pour « penser la pensée complexe », sortir des raisonnements binaires et linéaires et peut-être aussi d’un certain déterminisme parfois obtus car dogmatique :

il s’agit de donner et se donner matière à penser.

Comprendre les contours, cerner les images projetées, pour établir des parallèles entre les représentations propre à des univers « à priori » différents (imaginaire de l’homme de sciences / imaginaire de l’homme de marketing) me paraît fructueux.
Evidemment il ne s’agit pas d’en user avec excès, ni d’en tirer des conclusions hâtives et définitives.

En nous limitant aux domaines des études marketing et de la connaissance client qui sont les nôtres, nous prendrons trois exemples partiels, théorie du chaos, physique quantique et théorie des catastrophes, qui d’ailleurs se rejoignent sur certains points de l’exercice métaphorique.
Au final ce rapide balayage nous amènera à relativiser certains discours et pratiques dans le domaine de la connaissance client et à tenter de les re-situer dans la perspective plus globale de la post-modernité dont les contenus et les contours influent sur les perceptions, les comportements et leur mesure.



II - Le chaos qui met k.o.

Un système chaotique est un système complexe, fonction de multiples paramètres et dont la singularité est d’être très sensible aux conditions initiales de sa gestation ou de son expression.


La sensibilité critique aux conditions initiales

Une cause très petite, imperceptible, une sensibilité aux conditions initiales (perturbations, variation infime d’un paramètre) peut perturber, voire sur - amplifier un phénomène et le modifier complètement.

L’image poétique, vulgarisatrice et largement médiatisée de « l’effet papillon » nous vient dés lors, à l’esprit.
Dans le domaine du marketing et des études on peut aisément appliquer ce regard métaphorique.
En effet du côté de celui qui mesure ou participe à la mesure (l’observateur, Responsable d’études, enquêteur) d’un phénomène, d’un comportement, il existe des risques de biais que les spécialistes connaissent bien et que nous ne détaillerons pas ici.
Ces biais potentiels sont susceptibles, comme par réaction en chaîne, de limiter la validité interne d’une étude (effet de halo, effet d’ordre, effet de contamination…induits par les questionnaires par exemple).
De plus, les conditions de l’Etude, la disposition d’esprit et d’expression de celui qui questionne et du répondant au moment de la rencontre, de l’interaction (humaine ou artificielle via les technologies), influencent inexorablement même subrepticement, l’orientation de la mesure à toutes les phases (collecte, traitement, analyse, résultats).
C’est donc le « subrepticement », l’imprévu, le non maitrisé ou non maîtrisable, qui peut tout changer et qui s’apparente à la condition initiale de l’effet papillon.

Un effet qui peut mettre K.O. (par le chaos) la moindre prévision.

papillon.jpg




Maintenant du côté de l’Observé, outre les effets pré - cités, on peut facilement envisager des « effets papillons » dans des situations courantes de relations, de fréquentations, de consommations, de transactions, générant par exemple des effets d’expériences, de perceptions positives ou négatives (polarités) et donc des réactions idoines (mauvaise image perçue entrainant zapping, infidélité…).
Ces réactions peuvent être (sur)-amplifiées selon la qualité de l’interaction vécue (qualité de la relation avec un vendeur, une hot line ou tout autre service prétendant être orienté client…).

Cette première analogie nous rappelle combien l’individu ou groupes d’individus (segments) que l’on étiquette par réductionnisme, sous le vocable de « consommateurs », « clients », « internautes », « mobinautes »…est avant tout un système dynamique, multiple, changeant, imprévisible, en interaction constante, qui façonne le monde et est façonné par lui en retour.
L’homo sapiens est à la fois sapiens, oeconomicus, ludens (joueur), reticulus (réseau, relation), zappens (volatile)
La mesure de la sensibilité du client, son état, sa « vibration » que nous désignons par comportements, attitudes…est bien fonction de la sensibilité de la mesure.



III - Le cantique du quantique

La métaphore inspirée de la physique quantique nous paraît aussi intéressante que la précédente pour rappeler la difficulté à saisir l’individu « conso - acteur »
L’approche situationniste (moments, temps de vie et de consommation par exemple) permet déjà de sortir de la vision statique et réductrice de l’individu socio - démographiquement défini, vision souvent encore utilisée comme unique donnée de connaissance par nombre de « Marketers », de Responsables d’études et d’Analystes de Bases de Données.
Il est bien évident que la logique économique intervient (rentabilité / coûts d’étude) dans la dualité quantitative / qualitative.


Physique quantique et connaissance client

Les échanges d’énergie entre lumière et matière ne sont possible que par paquets discontinus, appelés : quanta

En général la connaissance clients (profils, comportements….) n’est possible que par un processus du type collecte, traitement, analyse.
Une mise en relation minimale directe ou indirecte est nécessaire, entre l’Observateur et l’Observé.
Elle correspond, soit à l’énergie engagée pour créer la rencontre entre le Chargé d’études et les individus étudiés qui vont révéler leur « vérité » perçue / vécue, soit à l’énergie investie entre individu et émetteur d’origine (entreprise commanditaire de l’étude par exemple).
Cette relation existe par les échanges, les flux relationnels, transactionnels, informationnels entre l’entreprise, la marque, le site Web…qui donnent matière et raison d’être à l’étude.
Dans le cas présent, c’est le caractère discontinu de ces « paquets relationnels » qui fonde la métaphore.
Puisque il est matériellement impossible d’effectuer une mesure réelle et permanente, si ce n’est à l’instant t (éventuellement renouvelée aux instants t+n, cf. panels…), de ce qu’est le client dans toutes ses dimensions intéressant le marketing (comportements, attitudes, opinions, relations, réseaux…) on est obligé de le figer
dans l’instant de la mesure, avec la simplification, la réduction que cela impose.


La dualité onde - particule

La physique classique considère d’un côté les ondes de l’autre les corpuscules (images des billes pour les particules), la physique quantique conçoit la co-existence onde / corpuscules (logique du ET).

On rejoint ici le point précédent en l’approfondissant, en effet chaque individu est porteur à un moment donnée (t) de ce que je qualifierai de spectre identitaire et comportementale, à savoir un ensemble de données lié à :

-son profil socio - démographique,
-ses attitudes, opinions, motivations, perceptions…relatives aux Marques, Entreprises, produits / services, etc,
-ses comportements d’achats, ré - achats, fidélité, infidélité,
-ses moments de vie et ses contextes de consommation…

Ce spectre est naturellement très mouvant, même si le profil classique (socio-démographique) est relativement statique à moyen et long terme.
Tout ce qui relève de la perception et donc du rendu de cette perception est très instable et changeant parfois à très court terme (on retrouve l’ « effet papillon » potentiel cité plus haut).
Par analogie avec l’espace quantique, l’individu se retrouverait donc dans un espace flou et probabiliste, sorte de plasma, appréhendable sur certaines singularités à un certain moment (les données classiques à l’instant de la mesure du Chargé d’Etude) mais insaisissable dans sa totalité, son « énergie », sa « fréquence » réelle.

Il n’est rien de plus constant que le changement

Les comportements individuels sont aussi sujets à interrogations pour l’analyse, du fait :
- du caractère parfois simultané, superposé des comportements selon une logique du ET par opposition au OU
binaire.
- une tendance au paradoxe dont s’accommode très bien notre sujet et que l’on peut trouver par exemple dans
les différences constatées entre le déclaratif (dans une enquête, un questionnaire auto - administré) et le«constaté » (actions réelles).

Hors aujourd’hui toute la difficulté n’est-elle pas d’appréhender le sujet dans sa complexité, son caractère multi - dimensionnel.
A l’instar d’une particule qui change de niveau d’énergie (superposition dynamique de mouvements potentiels) le consommateur saute donc d’un espace à un autre (espace de choix, d’offres, d’attitudes, de transactions, de fréquentations, d’achats…), ces sauts s’expriment notamment par des comportements d’abandon, d’Infidélité, de zapping…qu’essaient justement d’endiguer les acteurs marketing.

quanti.2.jpg



Qu’il soit prospect, client fidèle ou occasionnel, notre client est avant tout humain, il attend donc en retour des offres, des messages, des discours de marques qui parlent à toutes ses dimensions (statut, moments, perceptions…).
Il nous faut peut-être passer de l’USP (Unique Selling Proposition) des publicitaires à la MSP (« Multi - selling proposition), capable de faire du « selling » en « global », « cross », « up » et pourquoi pas « down » si cela correspond à l’attente « justement » dimensionnée du client.


La non séparabilité

Deux particules émises dans deux directions opposées et quel que soit leur distance demeurent en corrélation à travers l’espace - temps comme si elles demeuraient indissociables, jumelles malgré la distance (cf. Einstein, Podolky, Rosen puis Alain Aspect).

Appliqué à notre sujet ce principe pourrait correspondre à un effet d‘histoire.
En effet un individu (prospect, client) qui a interagit (relation, transaction) dans le passé avec un émetteur (entreprise, marque, produit, service) forme un tout inséparable, c’est la vision expérientielle de la relation.
Il est amusant de penser que si la non séparabilité s’appliquait réellement aux êtres humains qui sont constitués de particules, cela signifierait que nous pourrions être ubiquistes, ici et ailleurs en même temps, appréhender l’individu serait encore plus inimaginable.


Principe de superposition

Un état quantique décrit une particule qui peut être présente sur des niveaux d’énergies différents.

Si on assimile par métaphore la particule à l’individu, on est incapable de le localiser, il se situe quelque part dans une sorte de « no man’s land » flou, indéterminé.


Principe d’indétermination ou d’incertitude (cf. Heisenberg)

Si l'on connaît parfaitement la position d'une particule, on ne peut en connaître la vitesse et inversement.
Sur de très courtes durées l'incertitude sur la mesure de l'énergie est très grande, c'est-à-dire que l'énergie peut fluctuer considérablement sur de très courtes durées.
Cela implique que le comportement de la matière à l'échelle de l'infiniment petit n'est pas déterminé ou prévisible.
Les mesures que l'on peut effectuer sur la vitesse et la position de particules sub-atomiques expriment, non pas des certitudes, mais seulement des probabilités.

quantique.jpg



Connaître le profil d’un individu au moment de la mesure ne nous donne pas d’informations sur sa mobilité, sa dynamique voire sa « malléabilité » comportementale, attitudinale…sa pré - disposition au changement à très court terme.

Enfin de façon plus classique et pour relativiser n’oublions pas que le regard, l’analyse de l’Observateur, du Chargé d’Etudes (sa lumière !) interagit, tel le photon avec l’électron, avec l’objet, sujet de son étude, et par la même le modifie.
La moindre mesure interfère avec l'objet de la mesure et…le change.



IV - Théorie des catastrophes : La rupture à consommer

Le mot catastrophe doit être envisagé ici au sens de son étymologie grec « Katastrophê » c'est – à dire « bouleversement » changement brusque et non prévu
Il s’agit plus d’une démarche, d’une méthode pour rendre plus intelligible, via la métaphore par exemple, des situations ou des systèmes complexes.
Différents modèles de comportements ont été proposé : pli, fronce, queue d’aronde, papillon.
La catastrophe, au sens pré – défini, se produit lorsqu’on passe d’un état d’équilibre stable donné, à un nouvel état stable différent, naturellement cet équilibre peut - être relative et fragile.

Le client dans toutes ses composantes (actions, perceptions…) pourrait ainsi être envisagé comme un champ informationnel, protéiforme.
Les actions, flux, stimuli…dont se nourrit le client, via un émetteur (campagne marketing / communication des marques par exemple), ou un observateur (Chargé d’Etudes…) et qu’il nourrit en retour (interactions) déterminent, une figure topologique au travers de la quelle le client va se mouvoir à partir d’une situation initiale (instant 0 de l’observation ou de la réception du stimulus émetteur) considérée comme un point d’équilibre.
Partant de là, une trajectoire multi – modale s’offre au client qui peut « naviguer » selon son état du moment (réceptivité de l’instant, perceptions, expériences passées d’une marque, d’un produit, d’un point de vente..) ou selon que sa démarche est exploratoire (achat spontané, ou prise d’informations) ou confirmatoire (achat réfléchi).
Le choix d’une trajectoire (modalité comportementale) entraîne une catastrophe (au sens défini plus haut), c'est-à-dire la rupture de l’équilibre initial (symbolisée par la fronce par exemple dans l’un des modèles de la théorie des catastrophes de R. THOM).
Les modalités de choix, traduites en comportements et donc en trajectoires déterminent ainsi un espace des possibles (achat – non achat, fidélité - infidélité,…).

catastro.3.jpg



V - Perspectives


Modèles d’analyse

Le statut « quantique » de l’entité individu - client, l’évolution chaotique, imprévisible, de ses comportements et perceptions qui nous révèlent sa réalité subjective posent questions sur la valeur « d’avant-vente » des données et de la connaissance client. On peut souligner à cet égard :

- le caractère très contextuel, subjectif de certaines données (évènements et faits générateurs de la donnée)
- la dépendance entre variables et évènements dans le monde réel par opposition à certains principes
statistiques et probabilistes (postulat d’indépendance)
- le déterminisme de certains modèles statistiques dont la fixation des règles fait forcément l’objet d’un parti pris,
ne signe t-il pas la faible pertinence, si ce n’est le caractère très relatif de certaines pratiques et applications ?
- l’interrogation sur la justesse, la volatilité, la durée de vie de la donnée


Base de données

La base de données clients idéale devrait pouvoir intégrer une vision multi - temporelle du couple données - études (celles qui sont extraites des bases) et se structurer selon :

- le temps long des études lourdes (6 mois un an),
- le temps médian de la gestion de la base de données (heures, jours, semaines)
- le temps court voir très court du réel observable mais…peu observé car matériellement inobservable : « le vif du sujet »


Gestion de la relation client (GRC / CRM)

Quant à la GRC, il peut sembler étonnant lorsque l’on consulte certains ouvrages, lorsque l’on assiste à certaines conférences, voire même aux rares formations (formations initiales) existantes, d’entendre les mêmes discours stéréotypés, très formatés, uniformes sur la GRC et de notre point de vue, dénués de toute approche qualitative, affective, humanisante…distanciée.


Quid de la relation proprement dite ?

En réalité Enseignants ou Experts nous parlent, plus souvent de la gestion de la donnée client que de la relation client et quand bien même la composante relation est abordée, elle relève bien souvent des outils et des technologies (Call Center, Base de données, Système d’Informations…)
Hors la multi - dimensionnalité du client évoquée plus haut se perçoit, se conçoit, dans un rapport véritablement bilatéral, « affectio personae », empathique entre l’entreprise et son client.
Certains d’entre nous ont certainement déjà reçu des appels téléphoniques d’opérateurs de services dont l’interlocuteur se présente comme « votre » conseiller (délocalisé dans un Call Center indépendant de l’opérateur et que vous ne connaissez d’ailleurs pas).
Dans une longue litanie récitatif digne d’un bon petit soldat robot, ledit conseiller vous débite alors son discours, lu son écran d’ordinateur, sans vous laisser en placer une, productivité oblige !
Mais entre deux extrêmes, la causerie au coin du feu et le discours formaté, plaqué sur du vivant (pour reprendre le mot de Bergson sur le rire) il y a certainement un juste milieu,…un peu d’authenticité !


Du B to C au H to H

La substance d’une relation se définie aussi par son contenu, un supplément d’âme derrière lequel doit savoir s’effacer le « média ».
En quête de sens, à la vérité que révèle le client doit correspondre la vérité de celui qui le sollicite.
Savoir - faire, savoir – être, doivent pouvoir se conjuguer dans une subtile alchimie non pas pour vendre ou collecter toujours plus des données, mais pour vendre ou nourrir sa connaissance client toujours mieux et juste.
Revenir aux fondamentaux en faisant du B to C par du H to H (human to human) n’est pas une régression en soi.


Management et culture interne

A un niveau plus global, et pour l’avoir observé, il est clair que certaines organisations, certains collaborateurs restent ancrés dans une mono - culture métier « quasi - mécaniste », par trop de spécialisation elle entretient malheureusement une « inculture » organique.
Dés lors la vision transverse, « hologramique » (la partie à conscience du tout et inversement), sensible…d’un projet, d’une problématique, d’une connaissance (client par exemple) leur échappe.


Modernité / Post modernité

Par une sorte de saturation de la projection dans l’avenir et des promesses illusoires (dans tous les domaines) notre sujet avant d’être client surfe dans tout les domaines de la vie sur des vagues par nature mouvantes,
Ces formes éphémères, se construisent et se déconstruisent en permanence (espaces d’échanges, de relations, de transactions, de mobilité…).
Une analogie avec la « physique des fluides » (par opposition à une physique des solides) nous suggèrerait une vision d’écoulement de tourbillons, de flux et de reflux, de mélanges, de bifurcations aléatoires.
On ne peut plus, comme le pratique la pensée Moderne (rationalisme notamment), analyser l’individu sans l’englober dans son agrégat d’appartenance (communauté, tribu, liens, micro - solidarités, …).
L’individu ne vaut dés lors, que par cette appartenance qui fait sens dans et par une vision globalisante.
Ce que saisit l’Analyste Chargé d’Etudes de l’individu n’est que la partie émergée, superficielle de l’être, un point de cristallisation d’un magma comportemental, sociologique, psychologique.
Hors le sujet se meut dans ce que nous nommerons un bassin de forme, mouvant par définition, et où co-existent flux et reflux, vagues et courants contradictoires, éphémères.
Les jeunes générations sont d’ailleurs de ce point de vue, exemplaires.

En effet, l’opportunisme dans l’action (consumériste ou non), l’effet d’histoire immédiat et éphémère dans les relations, l’effervescence de l’être aspiré dans le collectif (Rave - party, manifestations, concerts…) est symptomatique.
Certains jeunes semblent aménager, construire, voire « bricoler » par, pour et dans le quotidien (par opposition aux utopies et grandes idéologies séculaires) leur propre « vivre - ensemble ».
Par bouffées émotionnelles, au gré des évènements, les individus se créent des « Legos » idéologiques d’appoint, prétextes aux liens, à l’agrégation communautaire.

Les technologies de l’information, la pratique de l’hyper-navigation, le virtuel, la possible réalisation du « anywhere, anything, anytime », renforce le phénomène et favorisent un imaginaire, une pensée et des comportements pétris de « Carpe diem », « d’ici et maintenant » où se croisent des champs d’attraction – répulsion et se propage une communion de l’instant…éphémère.

A la suite de Sociologues, tel Edgar MORIN, ou Michel MAFFESOLI, dont la pensée et les écrits nous inspirent, nous pensons que les pratiques linéaires, binaires, cartésiennes, déterministes, analytiques (dont s’alimentent la connaissance client), par habitude, réflexe, « formatage » lié à l’éducation, ne sont plus en phase avec les réalités de la Post-modernité et de la Complexité
Naturellement cette remarque concerne moult domaines et le temps est peut - être venu de promouvoir une « Ecologie de l’esprit » propre à (re)modeler, orienter les Savoirs -faire et Savoirs -être pour et par l’humain.

Denis Failly 

15:10 Écrit par Denis Henri Failly dans Marketing | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : chaos, complexité, quantique, crm, marketing | |  Facebook | | Pin it! |  Imprimer | | |

21 mai 2006

Etes - vous un Sujet Réticulaire Persistant (SRP) ?

Tribune publiée sur Nouveauxpouvoir.org

Que l’on le nomme « Bioneer (Biological Pionneers), Creatif Culturel, Connecteur…le sujet réticulaire persistant, bien que non cernable dans des catégories strictes, réunis cependant un certain nombre de caractéristiques parmi lesquelles :

 

- La réticularité c'est-à-dire plutôt une pensée réseau / pensée rhyzome » qu’une pensée binaire, unipolaire…
- La connectivité des individus et des idées qui en fait un acteur d’influence et de viralité (acteur mémétique) de premier ordre
- La conscience de l’inter – dépendance des systèmes (biosphère, sociosphère, noosphère) dont l’équilibre est fragile ou à (re)conquérir mais dans tous les cas à cultiver et préserver.
- La prise en compte de la dimension hologrammique ou fractale d’un univers (nature, humanité, projet…) où la partie à conscience du tout et inversement.
- Une quête de sens et une forme de spiritualité autour d’un certains nombre de questions dont trois qui s’enchevêtrent :

.Qu’allons nous faire de notre vie .
.Qu’allons nous faire de notre espèce
.Qu’allons nous faire de notre planète ?


- Un besoin d’Ethique et de pensée réflexive non plus sur le « comment » des choses mais le « pourquoi ».

Cette vision NextModerne de l’homme et de la nature permets sans doute au Sujet Réticulaire Persistant d’intégrer avant d’autres, ou du moins plus aisément, les changements de paradigmes (bio, socio, antropo, cogno..) en cours.

Changements naturellement de plus en plus éloignés des schèmes « modernes » uni - dimensionnels, binaires, déterministes et des visions cartésiennes par trop réductionnistes, qui ont façonnée l’homme moderne.

Les nouvelles technologies en général et les ORP (Objets réticulaires persistants) tels que blog, Wiki…sont des vecteurs de cette Nextmodernité en émergence que maîtrisent les SRP


A la différence d’objets réticulaires fermés voire autistes (pages et sites Web…), les ORP tel que Wikis, Blogs,…, ont la propriété de germer, mûrir, se propager, faire lien et persister telles des créatures détachées de leur créateur.

L’Orp, comme le SRP, s’auto-produit, s’invente et se ré - invente au gré de ses (re)- créations.

13:00 Écrit par Denis Henri Failly dans Prospective | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : prospective | |  Facebook | | Pin it! |  Imprimer | | |

27 avril 2006

Objets Intelligents Non Identifiés

Tribune parue le 14/03/06 sur le Journal du Net Solutions

Qu'ils soient portables, nomades, "mettables" sur soi à l'échelle macro-, micro- voire nanoscopique, la plupart des objets de la vie courante pourront demain héberger des puces du type RFID. Elles leur permettront d'agir soit comme de simples relais d'information, soit comme des capteurs, soit comme des agents de traçabilité ou un peu tout cela à la fois.

La supériorité des puces RFID, et leurs équivalents à venir à l'échelle "nano", est notamment leur capacité à enregistrer une quantité d'information supérieure au classique code barre. A l'échelle de l'encore visible (micro), et de plus en plus de l'invisible (nano), le champs des applications communicantes est immense, à la fois enthousiasmant et angoissant.


  • Des raisons d'être enthousiaste

Grâce aux puces, ces objets seront capables de vous informer sur leur parcours et leur origines, de faire de l'auto-diagnostic, de l'auto-régulation, de communiquer entre eux et de "pré-décider " en amont de toute intervention humaine, d'envoyer par eux même des alertes à un autre objet ou à un humain... Les objets deviendront aussi "cliquables".

Imaginez que les objets deviennent cliquables : il devient possible d'interagir avec eux, par exemple avec un téléphone portable qui devient scanner et souris. Ce téléphone permet aussi de capter des informations issues des objets dans la rue (affiches, monuments, pièces dans un musée, etc...) et de les recevoir par SMS par exemple (horaires et emplacements de cinéma délivrés par l'affiche scannable d'un film).

A l'ère où tout peut être stock ou flux, et au vu de la traçabilité rendue plus facile par ces puces, la liste des secteurs d'activités impactés peut facilement être envisagée. Il est d'ailleurs difficile de distinguer ceux qui pourraient y échapper.

Tout ce qui est personne, espace, objet, flux, stock... devient potentiellement traçable, notamment dans les domaines suivants : logistique, surveillance, géolocalisation des espaces des personnes, des biens, des animaux, suivi et actes médicaux à distance, merchandising distributeur, analyse de données clients, traçabilité des denrées périssables, des produits frais ou vivants, système de paiements, espaces actifs d'ambiances régulables et interchangeables (maison, bureau intelligent), électroménager intelligent (le frigo qui gère vos stocks et réapprovisionne on-line), textiles intelligents (régulation thermique, émission de parfum, changement de couleur...).

La pervasivité pourrait bien devenir la règle, la communication inter-objet est alors continue.


  • Quelques motifs d'inquiétude

Il faut bien reconnaître que certaines avancées sont de moins en moins l'apanage de scénarios cinématographiques ou de romans de science fiction. La frontière entre purs fantasmes, risques de dérive et espoirs / progrès réels pour l'humanité est naturellement une œuvre ouverte à écrire.

Les possibilités des applications biométriques en gestation permettent de déclencher de multiples actions chez soi (ouverture / fermeture de portes, stores, allumage de lumières, changement d'ambiance...) ou au bureau (accès systèmes sécurisés, ouverture de salles, de session informatiques...). Ce sont plus les applications à vocation sécuritaire (jusqu'où peut-on ou doit-on aller) qui interpellent.

Les chercheurs sont capables aujourd'hui de produire des poussières intelligentes (Smart dust : grains desilicium de l'épaisseur d'un cheveu) aptes à manifester certaines propriétés physico-chimiques porteuses d'informations. Par exemple : servir à la sécurité civile pour détecter la présence de produits dangereux en cas de fuite chimique ou de gaz.

S'il paraît concevable que bientôt ces grains pourront à cette échelle réduite et discrète, communiquer entre eux ou avec d'autres objets, interfaces ou réseaux, on imagine leur intérêt en termes de tracabilité pour les services de renseignements de toutes ordres.

Et l'individu "silico - greffable", c'est pour quand ? Le fantasme de la puce intégrée au corps humain n'en est plus un. Récemment, une discothèque espagnole a mis en place un système de paiement des boissons réservé à un public "électroniquement taggé". Une puce, placée sous la peau du bras, permet de payer la note par simple scan.

Si ce n'est pas déjà le cas, notamment dans les pays où l'enlèvement d'enfants est légion, on peut imaginer que certains enfants de familles aisées se feront implanter une puce pour être géolocalisable à tout moment...

On peut également imaginer - demain - disposer de puces "téléphoniques" intégrées sous la peau.

Enfin, parmi d'autres événements, les chercheurs en biotique (alliance de l'informatique et de la biologie) ont réussi à greffer un neurone sur une puce de silicium ou, plus récemment, de récupérer l'influx nerveux d'un réseau de neurones (cultivés en laboratoire) pour se connecter à une interface informatique et modifier par exemple, l'assiette d'un simulateur de vol vidéo.

S'il s'agit de trouver des applications permettant de faciliter la vie des handicapées, par exemple, c'est enthousiasmant. Pour le reste, je vous laisse imaginer la portée et le champs des possibles.

La liste des applications envisageables serait encore longue mais elle nous fait dire que face à cette omni/multi connectivité, le luxe de demain pourrait bien être de pouvoir se déconnecter.


  • Le système des objets intelligents

A l'instar du DNS (Domain Named System) qui permet de faire correspondre à une adresse IP un nom intelligible et mémorisable par l'internaute, tout objet pourra se voir attribuer une adresse du type IP, devenant ainsi interconnectable, repérable, accessible et traçable sur la toile des objets. Évidemment, les activités privatives ou confidentielles de ces objets devront être protégées.

Sachant qu'il y a plus d'objets que d'êtres humains sur la planète, on imagine la gigantesque cotte de maille d'objets communiquants interconnectés qui va recouvrir la planète. Cependant on peut raisonnablement se poser les questions suivantes :

- Comment définir et gérer l'existence d'un ONS (Object Name System) ?
- Quelles instances attribueront et géreront les ONS ?
- Comment s'assurer de leur indépendance et éviter les dérives (traçabilité) ?

Par ailleurs, ces questions d'ordre technique - voire juridique - ne nous dispenserons pas d'élargir notre interrogation à l'Ethique, quand on sait que des (dia)logiques que l'on isolait les unes des autres par habitude, confort ou ignorance, sont en train de converger : réel / virtuel, organique / informatique, homme / machine... Face à ce paradigme en gestation, où et comment nous positionnons nous ?


Denis Failly

14:25 Écrit par Denis Henri Failly dans Prospective | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Prospective, RFID, objets intelligents | |  Facebook | | Pin it! |  Imprimer | | |

28 février 2006

Le peuple des connecteurs : Ils ne votent pas, ils n'étudient pas, ils ne travaillent pas... mais ils changent le monde

A lire sur la bibliothèque NextModerne, l'interview de Thierry Crouzet







Denis Failly - "Thierry Crouzet, ils ne votent pas, n'étudient pas, ne travaillent pas et en plus ils changent le monde, pourquoi cette présentation des connecteurs par ce qu'ils ne sont ou ne font pas plutôt que l'inverse? Peut-on les définir ou sont-ils symptomatiques du caractère mouvant, multidimensionnel, voire insaisissable ou flou du "monde qui vient "?


Thierry Crouzet -
Comment parler des connecteurs aux gens qui ne sont pas connecteurs ? Je ne pouvais pas titrer : les connecteurs s’auto-organisent, ils engendrent des structures émergentes et jouent avec les états critiques. J’ai un passé de journaliste, j’aime les formules chocs. Pour me faire comprendre, j’ai donc choisi de me référer à ce que tout le monde connaît et j’ai essayé de montrer que les connecteurs remettent tout cela en question. Quand je dis « Ne pas voter », il faut entendre « Ne pas voter comme nous avons l’habitude de le faire ». Et ainsi de suite. Dans le livre, j’espère être beaucoup plus positif. Les connecteurs changent les règles du jeu chacun dans leur coin, mais ces coins se rejoignent peu à peu et engendrent une nouvelle société. Quant à définir les connecteurs, c’est assez difficile.

La suite ici

17:50 Écrit par Denis Henri Failly dans Prospective | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Marketing, crouzet, failly, connecteur, modernité | |  Facebook | | Pin it! |  Imprimer | | |

21 février 2006

La bibliothèque NextModerne, Episode 1

Dans le cadre de nos interviews d'auteurs NextModernes, j'avais interviewé Alain lefebvre, à propos de son ouvrage Les réseaux sociaux - Pivot de l'Internet 2.0 , le fondateur du réseau 6nergies a souhaité à son tour m'interviewé à propos de la bibliothèque NextModerne sur son blog les reseaux sociaux , j'ai reproduit ici la teneur de l'entretien.

Alain Lefebvre - pourquoi ce site ?

Denis Failly -
A l’origine, la démarche était un peu personnelle, j’ai souvent été frustré de ne pouvoir faire partager à mes amis, mes lectures dans des domaines aussi variées que les Sciences, la Sociologie, le Marketing ou l’univers des Technologies.
Par ailleurs au vu du caractère étonnement spécialisé, cloisonné et parfois claironné de certains discours et certaines pratiques dans mon métier par exemple (le marketing et les Etudes) j’ai voulu signifier ma conception du Marketer - Etudes que j’essaie d’être.

En bref celui là même (le marketer) qui prétendrait saisir le client, le marché, les acteurs dans leur multi-dimensionnalité, doit être lui même “multiple”, transversal, avec des yeux, des oreilles branchées sur le réel d’une part et sur ce que font d’autres dans des domaines à priori différents (sociologie, sciences,etc) mais pas tant que cela puisque nous parlons de l’humain.
Plus globalement dans mon fonctionnement intellectuel je ne suis pas homme de cloisonnement, d’ordre intangible et de dogmatisme, j’aspire au chevauchement, à l’hybridation, au métissage des idées, d’où la variété de domaines , d’ouvrages et d’auteurs (non exhaustif évidemment) dans cette bibliothèque NextModerne.

Certains auteurs comme Edgar Morin, Michel Maffesoli, Jean Louis Lemoigne ont influencé et contribué à modeler ma forme d’esprit et mon rapport au monde. Tous nous disent (et nous le constatons) que les pratiques linéaires, binaires, cartésiennes, déterministes, analytiques par habitude, réflexe, « formatage » lié à l’éducation, au confort de l’inertie ou à l’ignorance (qui s’ignore ou entretenue) ne sont plus en phase avec les réalités de la prochaine modernité qui germe. Les stratégies, les outils, les méthodes, voire les concepts, qui émergeront devront s’alimenter d’une culture de la complexité que peu appréhendent aujourd’hui à commencer par nos élites et pour être clair une certaine intelligentsia plus gesticulatrice et médiatique, que fondatrice d’une pensée ou d’une réflexion nouvelle.


Alain Lefebvre - quel est l’objectif recherché par ce blog ?

Denis Failly - Il s’est avéré que cette envie de partager des ouvrages plus ou moins connus, plus ou moins récents est entrée en résonnance avec Yves Duron, avec qui je travaille chez NextModernity et avec lequel nous souhaitons promouvoir la notion de NextModernité.
Qu’on la qualifie de Post, Hyper ou autre, elle se veut une vision du Complexe et du systèmique où s’interpénétrent les sphères “bio noos, socio, cogno, anthropo…”.
Bref elle suppose une élasticité d’esprit, un goût pour la vision transverse et métaphorique qui s’acquiert non seulement dans des écrits (la bibliothèque) mais naturellement aussi dans la confrontation au réel (l’observation, le vécu et le ressenti) que ce soit dans nos vies privéesou dans nos (recommandations /actions) chez NextModernity.
La NextModernité ne se veut donc pas un concept ou pseudo concept révolutionnaire ou fumeux mais plutôt une interpellation via des démarches et des outils opérationnels.


Alain Lefebvre - comment sélectionnez-vous les titres mis en avant ?

Denis Failly - Je parle naturellement en mon nom mais les titres sont choisies de multiples façons, parmi lesquelles

  • leur caractère fondateur, incontournable ou fondamental à notre sens (exemple le Macroscope de de Rosnay, les volumes de la Méthode d’Edgar Morin…),
  • leur caractère alternatif ou hors des sentiers battus à l’époque de leur sortie (Alternatives Marketing de Bernard Cova…),
  • l’explicitation d’un domaine qui nous intéresse : Complexité, Chaos, Systèmique, Creatifs Culturels, Développement…,
  • les ouvrages qui nous parlent de l’écosystème Homme-Nature et du “retour de l’humain” en interaction avec son environnement (”Le livre de l’essentiel”, “80 Hommes pour changer le monde”, “l’économique et le vivant, “Graine de possible”, …),
  • certains Rapports d’intérêts et référencés “sous le même toit” peuvent aussi trouver leur place (par exemple, le rapport de l’Unesco sur la Société du savoir),
  • enfin certaines connaissances plus personnelles ont pu ici ou là voir leurs ouvrages présentés

bref tout ouvrage qui nous permets de réfléchir, de penser le complexe et interpelle l’intelligence collective ou interrogent les consciences individuelles a sa place ici, (à vous d’interpréter le genre d’ouvrage qui n’a pas sa place ici !).


Alain Lefebvre - en quoi ces livres sont-ils significatifs d’une évolution en profondeur de notre utilisation de l’Internet ?

Denis Failly -
A l’age de la connaissance, à l’heure du “anything anywhere anytime” (ou presque), des réseaux pervasifs… les modes de représentations, de conception et de vécu de l’espace et du temps changent.
Nous sommes dans des sociétés liquides, de continuum, de glisse ou tout se meut et change et crée des émergences, des formes d’actions, d’Etre et du Connaître, nouvelles ou à inventer et il me semble que ces ouvrages (ils y en a tant d’autres…) entre-ouvrent quelques portes, donnent quelques clés pour comprendre et pour essayer d’anticiper (pas facile…) mais surtout ils nous invitent à faire le tri selectif dans plus de deux cents ans de Cartésiannisme et de positivisme Comtien.

11:25 Écrit par Denis Henri Failly dans Prospective | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Prospective, denis, failly, prospsective, complexite, nextmodernity, nextmoderne, km, knowledge | |  Facebook | | Pin it! |  Imprimer | | |

01 février 2006

Interviews de quelques "vigies" NextModernes

Ils ont bien voulu répondre à mes questions..:

sur La bibliothèque NextModerne


...d'autres interviews sont à venir sur:

http://nextmodernitylibrary.blogspirit.com

10:40 Écrit par Denis Henri Failly dans Marketing | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Innovation | |  Facebook | | Pin it! |  Imprimer | | |